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Indexation française Janvier 2007 : Coup de froid en Prim’holstein, climat plus calme dans les autres races

Commentaires de l'Institut de l'Elevage, race par race, sur cette première indexation de l'année.

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L’évaluation génétique de janvier 2007 a porté sur les caractères de production, les comptages cellulaires, les facilités de naissance et de vêlage pour les races laitières régulièrement indexées.

La morphologie a fait l’objet d’une évaluation pour les races Pie-rouge des Plaines, Brune Montbéliarde, Normande et Prim’holstein, pour des apports de pointage plus ou moins abondants selon les races.

Les index de longévité fonctionnelle publiés, qui sont combinés avec certains caractères, sont parfois indirectement modifiés. En cours de mise au point, la méthode d’indexation de la fertilité femelle ne produit pas de résultats à cette période. Mais une évaluation « à blanc » va permettre d’étudier les principaux changements attendus avec les améliorations qui seront appliquées lors de l’évaluation de juin 2007.

Dévaluation d’Okendo, et celles de quelques autres taureaux importants en Prim'holstein


C’est surtout la dévaluation d’Okendo, et celles de quelques autres taureaux importants de race Prim’holstein qui marquent cette édition d’index. L’analyse des causes montre que chaque cas est différent, et rappelle que la première année d’acquisition des filles de testage, ou les tout premiers mois d’arrivée massive de filles de service en début de première lactation sont des périodes sensibles pour les évaluations.

Cette situation s’est déjà produite par le passé ou dans d’autres pays, mais il est vrai que même avec des promesses de remontées d’index, ces cas de chute brutale ou de « yoyo » sont difficiles à gérer en terme de décisions pour les programmes de sélection, et nuisent à la confiance accordée par les éleveurs aux valeurs affichées.

Pourtant, les méthodes d’indexation sont régulièrement adaptées aux performances enregistrées dans les élevages, avec les moyens de calcul disponibles. Elles visent à donner une estimation à partir d’informations qui seront appelées à évoluer. Il faudra donc attendre la régularisation du flux des nouvelles lactations et leur allongement, en juin prochain on l’espère, pour porter un jugement mieux assuré.

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